POUR UNE POIGNEE DE SINGLES !

On va pas se le cacher, après plus d’un an de pandémie mondiale et, pour la plupart des groupes, pas de concert, peu de répèt’ et sûrement pas trop de revenus, les sorties discographiques se font rares en ce moment…

En l’absence d’album réellement marquant, on pourra pour patienter se pencher sur les quelques singles sortis ici où là ces dernières semaines et qui commencent, touche d’espoir, à se faire un peu plus nombreux…

BUSTER SHUFFLE-Sucker Punch Blues: On commence par du tout droit sorti du four puisque c’est aujourd’hui même qu’est sorti le dernier single de Buster Shuffle, avec toujours ce même sens inné de la mélodie pop, ce two-tone boosté et son piano so British, un titre direct dans ta face pour te faire danser tout le week-end !

THE MIGHTY MIGHTY BOSSTONES-The Killing Of Georgie (PartIII): Le retour des Bosstones se précise avec un nouveau single avant la sortie toute proche de leur nouveau LP chez Hellcat… « The Killing Of Georgie (Part III) ravi par sa rythmique soutenue par un piano catchy, ses cuivres surpuissants et comme d’hab’, un refrain gros comme ça

WILD MAN RIDDIM-Blues For Rudy: Wild man Riddim, c’est le combo ska-jazz venu d’Oslo, dont le noyau est composé de zicos issus des formidables The Phantoms… Déjà auteurs d’un excellent « Worldwide Frequency » en 2017, les gars préparent un nouvel album avec une production confiée à l’inénarrable  Victor Rice pour une association qui promet ! En guise de premier indicateur, ce formidable « Blues For Rudy » explosif mais non sans finesse derrière lequel on sent poindre les influences du Brésilien d’adoption, avec sa basse ronde et ce son de clavier, véritable marque de fabrique… Et comme derrière ça joue méchant, c’est assez formidable !

MAROON TOWN-Masekela Skank : Les British de Maroon Town font eux aussi un beau retour avec ce Masekele Skank, superbe instru reggae en hommage au trompettiste Sud Africain du même nom, activiste anti-apartheid reconnu… A mi-chemin entre reggae et rocksteady, le groove est impeccable et bien souligné de percus omniprésentes… La dessus, la trompette est bien évidement mise en évidence avec une compo cool et lumineuse, du top niveau !

THE GRAMOPHONE ALLSTARS BIG BAND-Old Rocking Chair: Retour tout aussi fameux pour le Big Band Espagnol, avec une reprise impeccable du titre de Jackie Opel annonçant un EP 10’ pour mi mai. Comme sur leur dernier album, la formation envoie du gros son avec des arrangements foissonnants, de la grosse section vent forcément, le tout surmonté de parties vocales absolument délicieuses, un régal !

THE MAGNETICS – Suspicious Minds : Depuis le début de la crise, la bande d’Olly Riva distille à un rythme régulier des titres via toutes les plateformes possible et imaginables. Après une série conceptuelle très réussie avec des titres aux noms de cocktails délicieux, le groupe est branché cette année sur la cover. Après une reprise reggae de «Love Of My Life »  de Bon Jovi plutôt sympathique, c’est carrément au King Elvis qu’ils s’attaquent avec un « Suspicious Minds » version boss reggae assez excellente avec son  gros skank de claviers et comme à son habitude, des parties vocales impeccables pour un petit bijou d’efficacité.

TOM ZE & JOEY ALTRUDA A Babá Ska: Joey Altruda, l’incroyable bassiste des Afterhours mais surtout de Jump With Joey auxquels on doit quelques-uns des plus grand moments du ska trad US s’associe à Tom Zé le Brésilien considéré comme un des fondateur du Tropicalisme. « A Babá Ska » est un ska à la rythmique forcément tirée à quatre épingle paré de beau arrangements latino avec de chouettes chorus de cuivres et traversière dedans…

DEATH OF GUITAR POP-Junkie Man: Dans un tout autre genre, les Death Of Guitar Pop, qui s’apprêtent à sortir déjà leur troisième album, balancent un two-tone du tonnerre avec une reprise très efficace du titre plutôt punk  « Junkie Man » de Rancid… C’est fun, hyper cuivré, toujours hyper-bien produit comme d’hab’ avec le crew de l’Essex, et validé via tweeter par Lars Frederiksen Himself!

Voilà déjà de quoi vous faire patienter peinards en attendant les beaux jours qui arriveront bien un jour!

Bronsky