BOSS CAPONE & PATSY-KINGS & QUEENS-
UN PEU D’HISTOIRE : Ca faisait un bon bout de temps qu’on avait plus entendu parlé de Boss Capone, le side project de Boss Van Trigt, le leader des Upsessions. Le dernier album de la formation concentrée sur le skin et l’early reggae, « Reggae Bonanza » date déjà de 2015 !
Alors forcément, quand en ce début d’année on voit ressurgir sur les réseaux ce nom, allié à celui des Upsessions, qui plus est accolé à celui de Patsy, aka miss Renske De Boer, la chanteuse du groupe Mr Wallace qui a aussi récemment rejoint le groupe aux tendances plus soul The Originators, mais aussi celui de Tommy Tornado, l’ancien sax des High Notes, on a les deux oreilles qui se dressent.
Apparemment propulsé par la machine Aggrobeat Records, label toujours plus actif, et précédé de deux 45t formidables, avec « I’m the King/Feeling Of Love » chez The Wishful Thinking et « Kings and Queens/Play the Gamble » chez Guerrero Records, l’album « Kings & Queens », est sorti en version digitale vendredi dernier, avec une version vinyl a venir dans les jours qui viennent. (suite…)
RUDE BOY TRAIN’S CLASSICS – PRINCE BUSTER-ROLL ON CHARLES STREET – ROCK-A-SHACKA
« Rude Boy Train’s Classics », c’est une série de chroniques d’albums qui ont marqué l’histoire du ska, du rocksteady ou du skinhead reggae. Standards objectifs reconnus par le monde entier ou chefs d’oeuvre personnels qui hantent nos jardins secrets, la rédac’ de Rude Boy Train vous fait découvrir ou redécouvrir ces albums majeurs qui méritent d’avoir une place de choix sur vos étagères !
UN PEU (BEAUCOUP) D’HISTOIRE : A-t-on besoin encore ici de présenter Prince Buster ? Cecil Bustamente Campbell de son vrai nom, après avoir trainé pas mal avec des bandes de son quartier, se met à la boxe et se trouve embauché comme videur par Coxsone Dodd, pour lequel il détectera ensuite les bons titres avant de finir «selector » derrière les platines. Il se lance solo dès 57 en ouvrant son premier magasin de disques, et quitte Coxsone pour monter son propre sound system, « Voice Of The People », basé sur Charles Street. En parlant au-dessus de ses galettes, il devient un des précurseurs du DJing.
Dans la guerre des sounds, comme ses farouches concurrents, et après avoir été pêcher ses disques aux Etats Unis, il se lance dans l’enregistrement de ses propres titres, avec « Oh Carolina » par les Folkes Brothers en 1960. Excellent chanteur, il enregistre une tripotée de hits, accompagné du groupe de Baba Brooks ou bien des Skatalites, et produira un nombre impressionnant d’artistes dont Derrick Morgan, Owen Gray, Stranger Cole, Don Drummond, Tommy Mc Cook ou bien encore les Maytals. (suite…)